Trouver des réponses aux questions qui nous viennent

Un texte de François DEPORTE

Mon parcours avec les Fleurs de Bach

Cette année marque un anniversaire particulier pour moi. Nous sommes en 2025 et j’ai rencontré les fleurs de Bach du Centre Bach en 1985 pour en devenir à l’époque le représentant en France. Ce partenariat s’est prodigieusement développé jusqu’à notre mise en distance volontaire en 2003. Puis ce fut un long moment d’observation, de réflexion et la démarche vers les élixirs sans alcool, d’où l’élaboration des fleurs de l’Atlas (la gamme des fleurs de Bach sans alcool) initialement prévues pour le Maroc et maintenant présentes en Europe.

La découverte de l’Essence de Perelandra

Entre temps, en 1991 je rencontrais la dynamique de Perelandra, un jardin développé par Machaelle Small Wright en Virginie-USA, où le partenariat avec les intelligences de la nature est une réalité tangible. Cela a donné lieu à la diffusion de nombreux élixirs très originaux et précieux ainsi qu’un apprentissage de ce que cette réalité nous invite à envisager pour nous-même et notre environnement. 

Fleurs de Bach et Essence de Perelandra : deux dynamiques uniques

J’aime ces deux dynamiques profondément.

Bach et Perelandra sont à mon sens uniques.

La première a donné le « la » à tous les amateurs d’essences florales dans le monde, la seconde en est un prolongement prodigieusement original et intéressant vers une dimension, réservée auparavant à une minorité, qui trouve là sa grammaire et son épanouissement. Ce processus créateur a une vertu universelle car elle touche chacun de nous.

La recherche d’équilibre par l’essence florale

Ce que j’aime en tout premier lieu, c’est la notion d’équilibre que partagent ces dynamiques. L’équilibre est une notion étonnamment personnelle mais chacun est capable d’en sentir l’absence ou la présence, la force ou la fragilité, l’adéquation au monde ou non, l’harmonie ou la douleur. Chacun en mesure le besoin, la nécessité, les transformations qui y sont associées, les effets, la temporalité. Ceci nous pose souvent des questions intimes que seul le regard de la sincérité vis-à-vis de soi peut proposer d’aborder. Et les réponses viennent par un retour à l’équilibre entre ce que nous manifestons et ce que nous sommes. 

Approches complémentaires : émotionnel et globalité

Si je parle à la première personne, la dynamique de Bach considère d’abord ma réalité à travers le prisme de mes émotions ressenties dans le moment présent. Perelandra a pour intention de concevoir ma réalité dans la globalité des 4 plans PEMS (physique-émotionnel-mental-spirituel) dont je suis fait. Cette perspective a été possible parce que la dynamique de Bach a ouvert les portes de ce type d’approche. Tout précurseur joue ce rôle : ouvrir les portes, créer les bases d’un nouveau chemin. Et l’expérience montre qu’il n’y a pas de relation hiérarchique verticale dans ces approches. Chacune amène une proposition d’équilibre, que j’accepte un peu, beaucoup, totalement ou pas du tout. Et peu importe, il s’agit de mon intention de vie. La première aborde l’émotionnel, la seconde l’architecture de ma présence, mais cela ne signifie pas que l’une est meilleure que l’autre. Et l’outil qui va m’aider est le test. Mais le test n’a d’intérêt que si je détermine avec sincérité ce sur quoi j’ai besoin de retrouver de l’équilibre. Et en second lieu d’accepter de regarder ce que je me sens prêt à ouvrir et ce que je suis prêt à lâcher. On en revient toujours à l’intention.

A cet instant, je suis confronté à mon besoin de présence de vie. « Advenir à la vie qui me veut » que j’avais traduit par « vouloir la vie qui me veut ». Mariage secret, intime et essentiel à la vie qui me porte et dont je suis l’expression.

L’essentiel : accueillir le soutien des essences florales

Tout cela peut prendre du temps, mais la vie s’en accommode très bien et au fond cela nous convient bien. Nous sommes capables de miracles instantanés mais aussi nous pouvons le pas à pas du pèlerin en voyage vers lui-même. De l’énergie aussi, mais c’est l’essence même de la vie, non ? De la présence aussi, mais sommes-nous là pour autre chose ? Alors, que dire d’autre pour nous décider ? Tout cela est cohérent. 

L’incohérence intérieure comme guide

La seule dimension moins cohérente, c’est nous, ce que nous croyons être, ce que nous acceptons d’être ou non, ces parts de nous en divergence, ces fractures du vécu, ces « brèches » qui définissent tant l’humain et qui nous guident dans notre besoin d’évolution, nos différences, ce qui nous donne l’impression d’être et ce que nous sommes vraiment. En fait l’épreuve devient une expérience pour ouvrir les yeux sur une incohérence intérieure, comme si quelqu’un à l’intérieur de moi m’invitait à « toucher du doigt » une exigence à la vie que je ne reconnais pas d’emblée. Ainsi, je chemine dans mon besoin d’absolu.

Les essences florales ne m’obligent jamais à quoi que ce soit, elles viennent juste me soutenir dans mon besoin d’évolution

Elles me connectent à ce dont je suis capable pour le vivre dans l’équilibre, rien de plus. C’est la marque d’un respect absolu.

Les essences florales comme soutien en période de crise

Dans cette période de notre histoire où nous côtoyons des événements perturbants, où le bruit, la violence, l’agitation désordonnée, les menaces et les doutes propres à ce type de période de transformations majeures se manifestent, il me semble important de prêter attention à ce qu’il advient de notre intériorité, notre équilibre intérieur, le sens de notre présence, de notre identité. De nombreux moyens sont à notre disposition et les essences florales en font partie. Ne négligeons pas ce soutien. 

François Deporte